Tu es la paresse qui entre en transe,
Quand naît le soir et que vient l’ennui.
Je vis de toi dans mon rêve qui danse
Et qui trépasse quand le jour est vomi.
Donne-moi ta main, juste un instant,
Un petit baiser, dis-moi comment tu vas,
Ce long voyage est toujours inquiétant.
Vois-tu cette mer qui dort là-bas ?
Donne-moi ton bras, petite sirène,
Dehors, la nuit, il règne la peur.
Maman disait d’avoir bonne haleine
Qui parfume le cœur des rêveurs.
Fais-moi une place dans ton cœur,
Pour que je t’embrasse quand tu pleures.
Un peu de folie dans ta petite vie,
Noyer tes chagrins et bien des soucis.
Fais-moi une place dans ton avenir
Pour que je « hacke » quelques circuits
Un partenaire ou ce poète maudit,
Te protéger, c’est ça mon vrai plaisir.
Sers-moi ce verre qui coule sur ta joue,
Alcoolique anonyme, j’ai fait un vœu
De te conduire, oh, devant les dieux.
Calice ou sacrifice, c’est le même goût.
Quoi qu’il se passe, je veux que tu saches,
Tu es une tache que jamais on n’efface,
Une cicatrice qui se grave et qui reste,
Papa disait, mon fils, va et persévère.
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Illustration : Web
