Longue soit la nuit,
Qui porte notre dernier souffle.
Un rien ne vaut sept vies,
Quand le cœur à bout, siffle.
Douce demeure la rage,
Ruisselant dans nos veines.
Il y a bien de ces orages,
Qui adoucissent nos peines.
Humble soit le parvis
Qui nous emporte sans prévenir.
Un jour, on pleure, un jour, on rit,
Quand le destin vient nous chérir.
Si amère devient la joie,
S’évanouissant dans nos cœurs.
Pluriels sont ces bels émois,
Qui nous rappellent nos erreurs.
Mais douce reste la mémoire,
Qui nous garde les souvenirs.
Il y a bien de ces histoires,
Qui nous font encore sourire.
Ô que belle soit l’amour
Qui nous unit au-delà de la mort.
Un lien qui nous suit toujours
Quand l’esprit quitte le corps.
Radieuse soit cette vie
Qui nous offre tant de merveilles,
Un don que l’on apprécie
Quand on s’éveille au soleil.
Et que rebelle soit la mort
Qui nous ouvre une autre porte.
Un passage qu’on explore
Quand on quitte cette hutte.
Belle fortune, soit mère résilience,
Celle qui fait grandir et pardonner,
Un chemin qu’on suit avec patience
Quand on accepte de se libérer.
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Crédit photo : Pixabay