Je chante, pour ces jardins noirs, sans fleurs,
Pour toutes ces pauvres âmes qui pleurent.
J’écris, pour ressusciter les cœurs morts de peur.
Ces pauvres âmes ravagées par le feu de guerre.
Très haut je soulève ma petite plume,
Pour rallumer sur Gaza, la Belle lune.
Belle lune qui a fuit derrière de sombres nuages.
Des nuages rouges de sang et de carnage.
Je déplore ces vies à fleur d’âge,
Qui trépassent, l’angoisse au visage;
Ces pauvres âmes gaies et innocentes
Qui tombent sous des scènes violentes.
Des milliers de rêves brisés,
Une kyrielle de cœurs déchirés.
Ne pouvait-on pas les épargner?
Leur donner une chance d’exister ?
Mes cordes vocales, de toutes leur force,
Crient à la cessation de ce tumulte sans fin,
Qui laisse le cœur lourd de peur et de chagrin,
Et qui colore en sang nos tristes faces.
Paix! Paix! Paix! Rends visite à Gaza,
Panses les cœurs, que la guerre laissa
Meurtris de l’intérieur et sans espoir.
Paix! Paix! Paix! Vas relayer la guerre.