La pollution lumineuse a commencé avec l’arrivée du feu il y a plusieurs milliards d’années, et s’est accentué avec le temps et l’invention de l’électricité. Le premier éclairage public est apparu au 19ᵉ siècle, et la lumière électrique a alors pris le dessus sur l’éclairage nocturne dans le monde entier.
Comment définir la pollution lumineuse
La pollution lumineuse qualifie l’excès d’éclairage en ville la nuit, qui entraine de graves perturbations pour la faune, la flore et l’espèce humaine. Cet excès d’éclairage est également un gaspillage d’électricité qu’il faut pouvoir réguler. Les villes de demain devront donc trouver une solution pour un éclairage intelligent et respectueux de l’environnement.
Des conséquences ?
La pollution lumineuse émane majoritairement des grandes agglomérations et ses impacts sont pléthore.
Elle affecte les cycles migratoires des oiseaux, en les désorientant et les faisant s’écraser sur des bâtiments éclairés. En outre, elle affecte les petits (bébés) de certaines tortues de mer qui confondent les lumières de la ville avec la lune et se dirigent alors dans la mauvaise direction.
La pollution lumineuse peut de plus provoquer des changements dans le métabolisme de nos cellules, chez les êtres humains, ces changements dans le métabolisme peuvent impacter notre cycle de digestion, et engendrer des maladies telles que l’obésité, le diabète et certaines maladies cardiovasculaires.
Selon l’association Agir pour l’Environnement, la pollution lumineuse croît chaque année de 6% en Amérique du Nord et en Europe. Elle réduit de 62% les visites des insectes pollinisateurs dans les prairies touchées, impacte jusqu’à une profondeur de 200 m les écosystèmes marins, sans oublier les perturbations sur notre horloge biologique.
Quels sont les différents types de pollution lumineuse ?
L’éblouissement
L’éblouissement se produit lorsqu’une lumière excessive n’est pas correctement protégée et brille horizontalement. Elle diminue alors la visibilité, causant un inconfort visuel et même une cécité momentanée. Par exemple, lorsque vous prenez un flash d’appareil photo dans les yeux, ou encore les pleins phares d’une voiture que vous croisez la nuit.
L’intrusion lumineuse
Elle se produit lorsque l’éclairage envahit un espace qu’il n’est pas censé éclairer. Par exemple, lorsque la lumière d’un lampadaire ou de la maison d’un voisin envahit votre chambre, empêchant ainsi votre environnement de rester sombre pendant la nuit et perturbant vos heures de sommeil.
Sur-illumination
Ce sont des sources de lumière vives ou excessives qui peuvent causer de la confusion, des distractions, voire des accidents. Ce fouillis lumineux est visible dans les villes, ou encore sur les routes où les feux sont mal positionnés, ce qui distrait ou gêne les conducteurs et peut provoquer des accidents.
Comment réduire la pollution lumineuse ?
Contrairement à d’autres types de pollution, la pollution lumineuse peut facilement être évitée ou réduite. Par exemple, entre 1h et 7h du matin, les lumières des magasins, des bureaux et des façades de la ville doivent toutes être éteintes.
Dans le cas de l’éclairage public, il est possible d’optimiser cet éclairage en diffusant la lumière vers le bas, ce qui permet de gagner en puissance tout en consommant moins d’énergie.
Source : Electrical Energy Group
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