Comment pourrais-je oublier,
Cette beauté hors pair ?
Comment ne pas me rappeler,
Une chair si chère ?
Nos yeux d’enfant dans le bel air,
Sous le ciel attendri, d’une nuit claire,
Ta silhouette dans l’ombre, et cette envie voilée,
Par la pudeur qui va bientôt tomber par terre.
Au secours ai-je crié,
Au fond, nous voudrions être seuls,
Seuls dans le noir,
Seuls et se taire,
Seuls pour se plaire,
Seuls pour le faire,
Seuls pour se traire.
Quoi de plus vrai ?
Une amitié si gaie,
Je n’oublierai jamais,
Le soir où tu me donnas ce léger baiser.