Tôt, les minarets noyés dans le ciel,
Piquent le toit de nuages gris d’Agadir
L’aqrad se prépare, sandales tachées de miel,
Quelques sucreries, sont encore pur délice.
Le régal prend fin, il faut répondre à l’appel,
Et Attendre la pénitence qui flagelle,
Qu’on soit collecteur de zakat ou même vizir,
Pour tous, le soleil est trop cruel au Zénith.
Il peint en Bazin foncé le teint du muezzin,
Dans ton boubou blanc, tu veux cacher une gaité,
Mais lutte pour ne pas troquer ta vraie piété.
Les gastrites finies, bientôt la nuit tombée,
Tu seras, halal, doublement récompensé,
Puis dire avec légitimité, Atak’bir.