Je m’en vais,
Car tôt, l’histoire a pris fin,
Sous la froideur d’une main,
Hélas, le cœur agonise enfin,
Et en retard est le médecin.
Je m’en vais,
D’ici l’aube de demain,
Armée de ma cape en satin,
Je porterai un pare-chemin,
Pour ce long voyage incertain.
Je m’en vais,
Je passerai par le bien,
Pauvre enfant, le Caïn.
Vrai, j’avais un peu faim.
J’irai aussi chercher la paix.
Je m’en vais,
Peindre mes idées en dessins,
Dans le cœur des humains.
Et apprendre aussi le refrain,
D’un vieil et bel alexandrin.
Je m’en vais,
Retrouver mon chemin,
Dans ce voyage sans fin,
Quand la force du destin,
Se mêle au sort du divin.
Je m’en vais,
Tel un vieux chérubin,
Dans le monde souterrain.
Dire adieu aux maux vilains,
Car aux yeux des humains,
Belle, fée, gore sont cousins.
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