À madame C

A madame C photo de couverture

Dans ton cœur, coule la rivière du chagrin,
Moi aussi, je le sais, je suis l’éternel naufragé,
Hier, j’ai pleuré ton absence, tel un clandestin,
Qui s’en va là au loin, oubliant son bouclier.

Aux yeux moldus, notre histoire paraît utopique,
Une poudre d’étoiles qui maquille le vrai, l’amour.
Mais, sous la lune, tu restes Elle, l’unique,
Princesse pour qui je m’en irai croiser le fer.

Je rêve de te polir comme la première fois,
Sur cette plage sauvage aux yeux pourpres.
Te dire Polichinelle, sans toi mon cœur a froid,
Ton cœur a saigné ! je reviens à son secours.

Et, si pour une larme, ta coupe dorée est pleine,
J’espère que tu boiras ces vers jusqu’à la lie.
Je n’ai que toi, ma muse d’ici, ma ciguë d’ailleurs,
Sans toi en moi, je perds le nord, je me meurs.

 

Crédit photo : Pixabay

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