Mon cher temps, si vite tu passes !
Quand je repense à nos enfances,
À ces amitiés sans défaillances,
Toutes ces bagarres sans cesse,
Entre rois, reines et princesses.
Quand je me repasse ces séquences,
Je revois des folies pleines de sens.
La magie de nos amours immenses.
Compagnon solitaire, tu embrasses,
Nos douleurs en souriant en silence.
Tout près, ta nostalgie prend place,
Dans un souvenir qui va et s’efface.
Puisses-tu pardonner mes errances.
J’ai dû rater mon adolescence,
C’est la faute à mon enfance,
Quand innocemment, j’y pense.
Accorde-moi une seconde chance,
Je te promets de vraiment faire face,
Quand ça partira dans tous les sens
C’est vrai, rien n’est connu d’avance.
Mes erreurs, je te les confesse,
Pour que brille la transparence.
En toi, je sème la graine de confiance,
Le rêve d’une vie qui s’annonce.
Je traverserai la forêt immense,
Te retrouver, fontaine de jouvence.
Je me résous à ta totale abondance.
Le mystère d’une grande providence.
Offrons-nous cette première danse,
Au goût de la brise qui s’en va, lasse.
Vois-tu, c’est ma dernière chance,
Demain encor n’est qu’effervescence.
Adieu ! Ô mon beau et vieil ami,
Ce soir, c’est ma dernière nuit.
Au clair de cette pâle lune,
Je gratte ma dernière plume.
Mon séjour, un rêve d’amour.
Je repars le cœur tout léger,
Et la tête pleine de souvenirs,
Dans le grand vide de l’éternité.
Des regrets, pierre est mon cœur.
Aveugle, j’ai caché les pleurs,
De mes amours de petit enfant.
Et cela pendant trop longtemps.
Ma raison plus grande est la victoire,
Je rêverai de toi, mon berceau,
Ma famille et mes frères faux.
Enfin ! Je retourne à ma terre.