À la lisière dorée de ce nouvel an,
Je n’ai que ce petit papier blanc,
Pour dresser mon maigre bilan.
Ma paume, en larmes et en sang.
À la veille de cette nouvelle année,
Je n’ai que cette plume tiède et fanée,
Pour graver les erreurs de mon passé,
Qui, pendant douze mois, m’ont hanté.
Au soir de cette lune partante,
Je lève mes mains tremblantes,
Vers l’immensité, la lueur du ciel,
Pour ses moult faveurs plurielles.
À l’écho de ce réveillon lumineux,
La vie se meut comme elle peut.
Et mon vœu, c’est d’être heureux.
Avant les cruels éternels adieux.