Que savent les parents des nouveaux modes de vie induits par les réseaux sociaux ?

Erudyx Generation Z

À l’âge de l’émancipation et de l’affirmation de soi, les applications numériques sont des sanctuaires pour les adolescents. Pour tester les limites et les interdits, les ados partagent leurs expériences sociales, protégés par les écrans et les pseudos. Des réseaux sociaux dont les parents ne connaissent ni les codes, ni les usages, ni les dérives. Une génération entière se retrouve sur ces plateformes pour construire de nouveaux modes de vie, mais aussi de transgression. Cependant ce monde virtuel derrière les écrans, est pourtant bien connecté aux dangers de la vie réelle.

 

Du renforcement du phénomène via les plateformes en ligne

Les pratiques délictueuses sur les plateformes en ligne sont en pleine expansion. Pornographie, prostitution, pédocriminalité…et on en passe. L’apparition et le développement des réseaux sociaux ont contribué à l’utilisation des drogues parmi les jeunes. L’exhibition est de règle et avec, le culte de l’image et du corps, dans une banalisation presque totale du respect de soi-même, de sa vie privée, de son intimité corporelle. Dans ce décor, figurent les aspects pornographiques et le harcèlement scolaire. Le plus choquant reste la naïveté des jeunes se croyant à tort à l’abri, derrière un écran, se disant être protégé quoi qu’il arrive.

Réseaux sociaux : Lomotif

La dépravation accentuée par les réseaux sociaux

Les affaires de prostitution de mineurs sont de plus en plus nombreuses dans le monde. Le recrutement des prostituées par le biais des réseaux sociaux s’effectue à une folle vitesse. À ce jour, aucune étude n’a été menée, car le phénomène, trop récent. La dématérialisation des échanges rend la tâche des enquêteurs et de la justice particulièrement compliquée. Difficile de remonter le coupable, de figer le mode de recrutement dans un dossier d’instruction ou encore d’identifier le titulaire du compte EmmanuelPose33.

Quand la pédophilie s’y mêle

Une petite fille de 10 ans a été victime d’un jeu en ligne pour enfants appelé « MovieStarPlanet ». Les enquêteurs apprennent à la mère que l’un des amis virtuels de sa fille est en réalité un homme de 70 ans. L’éditeur du jeu lui-même alerta les autorités, car surveillant les activités suspectes des joueurs. Les prédateurs sexuels se croient protéger par impunité de ces jeux pour enfants où n’importe qui peut s’inscrire en ligne. Le poids de la culpabilité et des démarches dissuade certains parents d’entamer une procédure judiciaire. Dans l’affaire dont a été victime la fillette de 10 ans, seule sa famille porta plainte. Pourtant, selon la police, 23 autres petites filles auraient été approchés par le même prédateur sexuel sur le même jeu.

 

Credit photo : Lesechos.fr

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