Le paresseux nostalgique

Le paresseux nostalgique - Erudyx

J’avais oublié cette odeur de flânerie, ces légers fumets de nonchalance et ces fortes senteurs qui volaient en ces heures où, mon âme se plaisait à profiter de la plus petite seconde ; l’œil chargé d’un pleur involontaire et le corps pris dans de lentes pandiculations infinies.

J’ai oublié ces temps où je me plaisais à remplir mon ventre de tes mets exquis, ma tante, et où, je me portais la paupière lourde, les papilles satisfaites, le cœur heureux, et le corps ragaillardi, mais lourd, à observer d’un œil de verre le ciel qui couvrait mon monde parfait de paresse !
Ah, j’étais si bien ; j’étais tellement bien !
Qu’elles sont loin aujourd’hui, ces heures où mes mains manquaient à l’appel de la manœuvre et qu’elles me manquent mes « saintes » journées de divagation.
Mon quotidien ne saurait être plus épuisant aujourd’hui, plus occupé et accaparant.
Eh bien, les êtres grandissent, pour survivre et procréer à leur tour ; pour perpétuer leurs gènes, et pour prendre soin de leurs « rejetons », appelés à gagner leur pain quotidien en d’austères tâches!!!

Ainsi te dis-je aujourd’hui, « adieu et à jamais » Oh ma légère compagne d’antan !

 

Crédit Photo : Pexels

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