Depuis la Mousson, sans toi je fane,
Mon corps se glace,
Je me noie dans la solitude,
Mes oreillers se lassent.
Quel sort est réservé à Titus sans Bérénice ?
Depuis que tu es à des centaines de lieues,
À t’entendre, mes poils se hérissent,
Tombent à l’eau les efforts de la maligne Domitie.
Que serait Assuérus sans Esther ?
Je ne sais quelle nymphette,
Aveuglée par ses rondeurs,
Saurait égaler ta vertu si manifeste.
La nécessité fait loi, dit-on.
Ne saurait calmer mes soupirs,
Toute la sagesse contenues dans les dictons.
Auprès de toi, renaitront mes éclats de rires.