Les frasques de Bintou : Dernier soupir

Telle une brève étoile filante,
Tu es partie, à minuit pétante,
À la veille de ton jubilé, cinquante,
Est-ce une coïncidence ? Tante !

Dans ton linceul blanc, souriante,
Tu essaies de dire mot, courage !
La plume en miettes, j’écris rage.
Une porte se ferme, la plaie, ouverte.

Je ne verserai point de larmes,
Tu as été et resteras notre Maam,
Pour toi je porte cette p’tite flamme,
Une bougie pour te dire, je T’AIME.

Je laisserai ces jolis mots sur ta tombe,
Ma prière, la nôtre, celle du monde.
Fleur de nos matins, douce et féconde,
Là-haut, soit heureuse chaque seconde.

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