La pomme d’Ève

Ô cœur, elle s’est blessée,
Une larme petite a coulé,
La rancœur, elle a gardé,
Une arme pour l’éternité.

Sur les bords du lac amour,
Elle noie, timide, son passé.
Deux remords sont restés,
Un lisse passé, un tisse futur.

Son charme cru imite le bruit,
Du vent qui chante les nuits,
Mais hélas ses doux souvenirs,
Sèment graines du cauchemar.

Ce monde est ainsi, cruel!
Et la femme, guère rebelle.
Car les amours charnelles,
Tarissent bien qu’éternelles.

Et si la dot devient doute,
À l’ère où le « oui » se dote,
D’un sourire qui s’achète,
À la fin, cœurs en miettes.

Crédit photo : Pixabay

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