L’inspiration, certains en trouvent quelques fois,
Il y en a à qui elle répond assez tard,
Pour d’autres encore, la quête est sans espoir,
Mais d’autres en sont remplis, sans le savoir,
Pour ma part, je la croise assez souvent les soirs,
En longeant l’air naïf et triste les trottoirs,
Je me dis, c’est certainement par pur hasard,
Alors je griffonne des mots quand je n’ai plus de voix,
Loin de tout prestige ou je ne sais quelle gloire,
Loin des vanités et de tout penchant vantard,
Je n’écris pas sans voir, j’écris pour toi et moi.
Ma plume, disais-je, est mon seul exutoire,
Quand les tourments me privent l’esprit de son droit,
La plume essuie mes larmes, mieux qu’un mouchoir.