Alexandrine

Alexandrine

Une belle bourgeoise, par temps de ténèbres
Apostropha mon âme. Boulevard Haho.
Un douceureux soir, un poil chaud d’octobre,
Ma frivole plume, s’en allant voir Margot.

C’est une muse grise, trainant sa carcasse
Sous les lampadaires. La nuit riait de trop.
Elle avait moult envies, petite diablesse !
Un tampon qui panse, des cœurs en morceaux.

J’écrirai son visage jusqu’aux aurores,
Si sur terre tel fut son désir le plus cher.
Mais hélas là n’est pas le problème. Ci-gît

Son corps dénudé au vent qui prit distance
Après cette bise d’elle sur mon front dur.
Non ne me quitte pas ! Ô me dis-je sans cesse.

Poème inédit,
Extrait de la petite collection : Les Sonnets du Soir
Illustration : Web

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