La grossesse précoce, les effets de l’avortement clandestin, les tragédies des mères lors des accouchements, les risques de propagation de maladie suscitent une interrogation autour de la question de natalité.
Au Togo, parmi les acteurs qui œuvrent pour le bien – être et la promotion des groupes humains, on peut citer le Ministère de la Santé ; les services des affaires sociales ; les ONG, USAID, UNESCO, OMS, IPPF présente dans différents pays d’Afrique et des initiatives telles que Agir pour PF, AmplifyPF.
Définition du concept
La santé de reproduction selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) dans les années 1972-1975 évoque trois points fondamentaux :
- Une capacité de jouir et de contrôler le comportement sexuel et reproductif en accord avec l‘éthique personnelle et sociale ;
- Une délivrance de la peur, de la honte, de la culpabilisation, des fausses croyances et des autres facteurs psychologiques pouvant inhiber la réponse sexuelle et interférer sur les relations sexuelles ;
- La santé reproductive, nécessitant une absence de troubles, de dysfonctions organiques, de maladies ou d’insuffisances susceptibles d’interférer avec la fonction sexuelle et reproductive.
Ces trois points fondamentaux doivent être compris, selon l’OMS, comme étant des droits de l’individu et des devoirs de la société à leur égard.
De façon simple et concise, la planification familiale est l’ensemble des moyens qui concourent au contrôle des naissances.
Pourquoi la planification familiale ?
Tout au long de leur vie, les femmes et les adolescentes sont confrontées à des obstacles majeurs, notamment un mariage précoce sans consentement pour une fille mineure sur trois, et 14 millions d’adolescentes devenant mères chaque année. De plus, l’accès limité à la contraception efficace affecte 225 millions de femmes, contribuant ainsi à une grossesse sur 10 dans le monde se terminant par un avortement non médicalisé, entraînant le décès de 47 000 femmes annuellement. Ces défis sont exacerbés par des gouvernements restrictifs, des contraintes financières et des obstacles géographiques aux soins de santé. Cependant, l’accès universel à la contraception pourrait réduire de plus de deux tiers les grossesses non désirées et les avortements non médicalisés, tout en réduisant le risque de transmission du VIH, avec les femmes deux fois plus exposées que les hommes. Investir dans l’accès équitable à des services de santé de qualité est essentiel pour résoudre ces problèmes et pour promouvoir l’autonomie des femmes, l’égalité des sexes et un avenir plus équilibré et durable.
L’objectif de l’éducation sexuelle complète et de la planification familiale est de promouvoir le bien-être, la liberté fondamentale et le respect des droits de chaque catégorie d’hommes, de femmes et des enfants.
En effet, un enfant qui dispose les informations nécessaires sur son organisme reproductif dispose les outils parfaits pour le protéger contre une infection sexuellement transmissible, une grossesse non désirée et, au plus large, atteindre ses objectifs du développement.
Un enfant qui réussit sa vie est un problème qui se résout. Un couple qui planifie bien les naissances est un couple épanoui et heureux avec des enfants qui profiteront pleinement de leur droit à l’éducation et à la protection des parents.
Qui peut parler de la planification familiale et la santé de reproduction ?
La planification familiale et la santé de reproduction nous implique tous. D’ailleurs, lors des campagnes de sensibilisation, la notion de discussion communautaires ou dialogues parents-enfants confrontent des binômes de personnes adultes et jeunes qui s’engagent à avoir une discussion sincère et honnête.
L’éducation sexuelle complète propose que vous parliez de votre jeunesse avec votre enfant, peut –être vous pourrez l’orienter à partir de certaines situations que vous avez déjà vécues. Aussi, il n’est pas si étonnant d’entendre de la bouche des enfants des questions très complexes.
Dans le but d’éviter que vos enfants se réfèrent à leurs compagnons pour obtenir des informations concernant sa santé de reproduction, vous pouvez être un ami ou une amie pour lui.
La santé de reproduction et la planification familiale ne peuvent pas être accrochées à un critère d’âge, du moment où certains enfants développent des capacités d’apprentissage plus tôt que les autres, il est nécessaire d’aborder le sujet avec l’enfant quand les conditions l’exigent.
Vous pouvez et devez parler de la santé de reproduction et de la planification avec les enfants n’importe où, du moment que la situation l’exige. Toutefois, lorsque vous vous trouvez inefficace pour aborder ce sujet avec vos enfants, il est conseillé de se rendre dans un centre de santé.
Les obstacles
La sensibilisation sur la santé de reproduction et la planification est souvent confrontée à des endiguements socio – culturels comme les religieux qui les jugent de discussions d’impuretés, d’apologie à l’avortement… En revanche, des personnes ayant adopté les services de planification familiale témoignent une satisfaction ainsi que d’autres qui affirment voir reçu de leur parent des informations relatives à leur organisme reproductif, c’est-à-dire la menstruation chez les femmes
Si vous ne contrôlez pas les naissances de vos enfants et que vous aimez la polygamie, les images ci-dessous devraient vous parler.
Sources : Pathfinder ; Science et bien commun ;
Très intéressant 🤗 hâte de lire la suite