Disparition

Une onde de choc timide se propage,
Ô Faraday, passe-moi ta douce cage,
J’ai peur pour mon joli maquillage,
C’est mon seul et unique héritage.

Dans la forêt, il se passe des choses,
Les génies aussi réclament leur dose,
D’absinthe et du doux saccharose,
Ici, la vie n’est plus vraiment rose.

Hier le fils de l’homme est mort,
Avec un beau sourire aux lèvres,
Orpheline, j’attends aussi mon tour,
Vivement dans le meilleur des rêves.

J’ai toujours cherché la belle rime
Et sa vie aux couleurs d’une rose.
Ce soir j’enterre une muse, ma plume,
Tombée sous les balles d’une overdose.

Myope, j’ai exhumé ma rebelle flamme,
Et sa demi-vie tintée d’une rouge rose.
Ce soir je noie ma complice méduse,
Ivre d’amours et d’une vie mondaine.

Crédit photo : Pexels

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