C‘est une histoire qui recommence,
Avec toi ma plume pour une séquence.
Tu es partie sans laisser tes traces,
Hier, j’ai pleuré le sang de ton absence.
Écoute ma voix qui peu à peu s’efface,
Reviens et accorde-nous cette chance.
Invite-nous pour une dernière danse,
Nul ne saura vraiment ce qui se passe.
En moi, rêve solidaire quand j’y pense.
Devient ma gorgone, ô soit ma muse,
Ensemble, nous sommes effervescence.
Ton corps nu, je peins une toile immense,
Oubliée de la terre, orpheline de naissance,
Garante du feu éternel, grenier de sagesse.
Ouvre-moi ta porte, ta belle case aux ronces,
Vagabond je fus, pardonne mes errances.
Ils nous regardent, nous et nos maladresses,
Les aïeux sourient, dans leurs lits denses.
Laisse-moi soigner ta douleur, ma faiblesse,
Et t’aimer comme jadis, petite princesse.
